Mot clé Amibois La MOB d\'Edgar avec Ami bois 31

Lors de la MAP du 14/10, M. M le nouveau CDT (conducteur de travaux) d'Amibois, s'était engagé à nous fournir la fiche technique de la fibre de bois prévue pour l'isolation de nos murs et dont le R devait être = à 3.89 (cf. étude thermique Etude-thermique1.pdf qui a servi pour le dépôt du PC)

Le 18/10, le CDT nous l'envoyait par mail, sans plus d'explication ; Et, Oh ! SURPRISE !!! La fibre de bois choisie  par le constructeur est Homatherm holzflex standard avec un R = 3.55 : DS_holzFlex_standard_D-FR-EN.pdf

ah, ben on peut dire que niveau franchise ou sérieux...ça laisse à désirer. La maison n'a même pas démarrée, il pense déjà faire ce qu'il veut....

Le 21/10 : Nous informons le CDT de leur erreur et nous attendons de leur part une rectification.

Le 22/10 : Le CDT nous renvoie un mail en nous expliquant qu'après s'être rapproché du bureau d'étude thermique, la Holzflex standard ne pose aucun souci, que ce sera celle mentionnée par la nouvelle étude thermique Etude-thermique2.pdf qu'il s'est faite faire récemment qui servira pour l'isolation de notre maison, que la fibre de bois prévue initialement avec le R=3.89 n'est pas certifiée ACERMI et qu'ils ne peuvent donc pas la mettre.

Ah, en fait, quand ça les arrange, Amibois fait direct changer l'étude thermique ayant servi pour le dépôt du PC et tout ça dans le dos des clients et puis, au final, on les met au pied du mur....mmmhhhhh....mauvaise pioche !! ça fonctionne pas comme ça avec nous ! En plus, sur l'étude thermique n°2, la fibre de bois préconisée est la Homatherm HDP-Q11 standard (DS_HDP-Q11standard_D-FR-EN.pdf ). Donc, il tient compte du R mentionné mais pas du reste, n'importe quoi ! Du coup, il ne suit pas complètement les préconisations. En clair, il prend ce qui l'arrange !!!

Nous avons laissé un message à la commerciale d'Amibois afin de faire le point avec elle (elle reste notre interlocutrice principale pendant toute la construction).

Nous avons ensuite contacter le CDT pour reposer les choses. En début de conversation, il s'est montré très arrêté sur ses positions puis quand on lui a expliqué qu'on lui interdisait d'ouvrir le chantier dans ses conditions, il a fini par nous dire que de toute façon rien était figé y compris pour les isolants choisis ! Bref, c'est du grand n'importe quoi ! On a aussi eu droit au fait qu'on n'aurait jamais dû être en possession de l'étude thermique ! Non mais on croit rêver ! 

Nous attendons impatiemment demain, que la commerciale d'Amibois nous rappelle et que l'on puisse prendre la décision qui conviendra !

Le 23/10 : La commerciale nous rappelle : il y a eu réunion au sommet (le directeur, elle et le CDT). Le directeur souhaite nous rencontrer (ça tombe bien !) et RV est pris pour le 28/10. Nous faisons bien comprendre que si c'est pour nous forcer la main (accepter ce CDT), ce n'est pas la peine de nous déranger.

Le 28/10 : RV avec M. C, dirigeant d'Ami Bois,

Durée : 2h

Intervenants : M. C et nous.

Nous comprenons très vite qu'il a souhaité nous rencontrer pour désamorcer la situation en cours et pour que nous trouvions tous une solution. Le ton de la réunion est resté calme et posé et chacun a pu s'exprimer. Chacun a également été écouté et entendu. Nous sommes revenus surtout sur la forme de communication du CDT et le fait que nous n'avions plus confiance en lui. Nous n'allons pas leur apprendre leur travail mais nous demandons à être prévenus des éventuels changements. C'est....juste notre maison.

Après un échange sur différents points techniques de notre construction, M. C nous énonce les propositions suivantes : 

- Garder ce CDT pour les fondations et la réalisation de la dalle béton. En effet, le directeur a toute confiance en ce CDT pour cet ouvrage (expériences pro) puis avoir un autre CDT (qui, lui, a une expérience pro dans le bois) pour tout le reste de la maison

- Résilier le CCMI de suite, sans pénalité aucune. Amibois resterait propriétaires des plans. Il ne lui paraît pas envisageable de poursuivre le projet si eux et nous sommes régulièrement en conflit. Nous voyons les choses de la même façon.

Nous demandons un délai de réflexion pour prendre une décision et nous nous engageons à lui donner notre réponse dès le lendemain.

Dernier point évoqué de notre part : l'interdiction d'ouvrir le chantier tant que nous n'avons pas pris de décision. Il se montre le plus rassurant possible cependant, sachant que les paroles s'envolent et les écrits restent...nous lui proposons de signer un document préparé par nos soin pour le lui faire acter. Il est d'accord pour le signer mais s'en offusque expliquant qu'il vient de passer avec nous plus d'une heure et demi et qu'apparemment nous n'avons toujours pas confiance. Nous sommes désolés qu'il le prenne de la sorte, le but n'était pas celui-là, bien entendu...mais la confiance ça se gagne et le CDT a tout fait s'effondrer l'autre jour. Cela, nous n'y sommes pour rien ! Oui, nous sommes frileux et il va falloir nous apprivoiser. Aujourd'hui, deux mots sont les Maîtres du jeu pour que le Maître d'Oeuvre rassure le Maître d'Ouvrage : Prévenir et communiquer.

Le 29/10 : Nous informons par mail M. C ainsi que son équipe de notre décision : nous poursuivons le projet avec eux ; M. M assurera la conduite des travaux pour les fondations et la dalle puis M. D prendra sa suite pour tout le reste de la construction.

Dans la même journée M. C nous informe du démarrage du chantier le 08/11 et le coulage des fondation le 13/11.

Nous espérons que la suite du projet se passe mieux. Dans tous les cas, nous avons apprécié la démarche du directeur. Nous verrons bien dans quelque temps si nous avons fait le bon choix.