Son acquisition
Comment le chercher ?
Marre de devoir payer je ne sais combien de milliers d'€ un agent immobilier pour qu'il vous montre un bout de terre et dont, souvent, il n'a même pas toutes les infos !
Donc Système D :
- on cible la zone géographique précisément (nom des communes et codes postaux)
- on appelle les Mairies
- on fait les annonces des particuliers du" Bon coin" ou autres sites
- on en parle autour de soi
- promenades du dimanche dans les zones en question
- on fait de la prospection dans le dur : patience et minutie.
C'est le dernier point qui nous a permis de trouver notre bonheur !
Quelques explications :
1 : Prendre les pages blanches papiers et s'intéresser à une commune en particulier.
2 : repérer les noms de familles répétitifs et qui paraissent être bien du coin en question
3 : parmi ses quelques noms, sélectionner les plus vieux prénoms type Germain, René, Emile, ... (vous tomberez ainsi très certainement sur les parents)
En effet, cela permet de cibler plus facilement les propriétaires terriens, agriculteurs.... Par ailleurs, ces personnes connaissent bien le village ainsi que leurs habitants. Si elles n'ont pas de terres à la vente au moment de votre appel, elles connaissent certainement d'autres propriétaires vendeurs. Enfin, ne pas négliger qu'en milieu rural, il y a souvent de très vieilles histoires qui perdurent de génération en génération. Il vous faudra donc appeler plusieurs familles pour être sûr d'avoir répertorié tous les terrains potentiellement à la vente sur la commune.
4 : Appeler, se présenter, expliquer ce que l'on recherche et surtout bien signaler que l'on est un particulier !!!
Et en un coup de fil...tout se débloque ! Vous pourrez vous remercier d'avoir en quelques heures économisé un paquet d'argent pour pouvoir le mettre dans votre future construction.
Bonne recherche à tous !!!
L'engagement réciproque :
Après avoir visité le terrain et s'être mis d'accord verbalement avec le vendeur sur son prix d'achat, nous ne voulions pas voir notre terrain vendu à quelqu'un d'autre avant que nous n'ayons signé le compromis.
A l'aide d'Internet, nous avons donc rédigé un document* permettant d'officialiser et de figer en partie les propositions réciproques vendeur-acquéreur. Ce document, bien que n'ayant aucune valeur juridique, nous a permis de :
- réfléchir posément sur le projet
- d'évaluer le sérieux et l'engagement du vendeur à notre égard
- de faire un peu plus connaissance avec lui
- de préparer nos conditions suspensives à faire mettre dans le futur acte notarié
- de nous rassurer
* : Engagement-vendeur-acquereur.doc
La Promesse de vente
Suite à l'engagement réciproque, nous mettons en place avec notre vendeur et son notaire un RV pour la signature d'un document officiel.
De notre côté et après prise d'informations, nous pensions signer un compromis de vente. En effet, contrairement à la promesse de vente, il est gratuit.
C'est alors que le notaire du vendeur, Maître R à Saint-Orens, prend contact avec nous et nous impose la signature d'une promesse de vente. Après débat, il nous explique qu'aux vues des plus-values sur les terrains à compter du 1er janvier 2013, il faut enregistrer l'acte auprès du service des impôts et que ce sera facturé 250€ !
Nous prenons directement contact avec les impôts et ceux-ci nous confirme le fait qu'il y ait bien un coût mais de 125€ seulement !
Nous recontactons Maître R. pour recadrer les choses :
- 1 : si le vendeur souhaite faire enregistrer l'acte, cela ne nous pose aucun souci mais vu que c'est pour son "confort" à lui et que c'est lui qui demande cela, ce n'est pas à nous de payer,
- 2 : pourquoi 250€ alors que les impôts nous ont mentionné un coût de 125€ ?
Réponses :
- 1 : Il va contacter le vendeur pour en discuter avec lui mais à priori il ne devrait pas y avoir de problème
- 2 : 125€ pour les impôts et 125€ pour sa poche !
OK ! vue que la démarche de ce notaire nous est apparue très peu transparente dès le départ, nous prendrons un notaire nous aussi, ce que nous ne pensions pas faire !
Nous contactons alors l'Etude Pélegry, à qui nous avions déjà eu affaire pour d'autres situations et c'est ainsi que Maître Raffin nous propose de nous assister dans nos démarches.
Afin de lui exposer l'ensemble de la situation, nous contactons également notre vendeur ; il nous donne raison sans aucune difficultés.
Le 21/12/2012 : Signature de la Promesse de vente. C'est soit disant aujourd'hui que le monde doit....s'éteindre !!! c'est ça ??? Et bien pour nous, c'est la naissance d'un sacré projet : un joli pied de nez à toutes ces grosses C- - - - - - - SSSSS (restons polis) !
Un Grand Merci à l'Etude PELEGRY-RAFFIN au sein de laquelle Maître Raffin nous conseille et nous assiste très bien ! Enfin un bon notaire !!! OUF, on croyait que ça n'existait pas dans le 31 !!!
L'avenant à la Promesse de Vente
29 Juillet 2013 : RV chez le notaire pour la signature d'un avenant à la Promesse de vente.
En effet, la promesse de vente initiale du 21/12/2012, mentionnait que 6 mois plus tard nous devions procéder à l'acte définitif pour l'achat du terrain. Or, le CU a été délivré qu'au mois de février, les négociations avec les constructeurs ont pris plus de temps que prévu (5mois) et le permis a finalement été déposé le 20 juin 2013. Notre promesse de vente initiale mentionnait que le permis devait être obtenu et purgé (3 mois après son obtention). Donc, les délais n'étant plus respectés mais les parties souhaitant toujours faire affaire ensemble, l'avenant devenait nécessaire.
Nous avons donc, bien entendu était d'accord pour en régler les frais : 125€.
L'acte définitif
Le 11 Octobre 2013 : Signature de l'acte authentique.
Le permis est accepté depuis maintenant presque 2 mois et nous ne souhaitons pas qu'il soit purgé pour passer à la suite des événements. Après avoir contacté les Notaires et le vendeur, RV est pris pour officialiser l'achat définitif du terrain !!!